Bonsoir les amis,
Je tenais à vous présenter mes petites balles à émotions qui m’accompagneront lors de mes ateliers…
Sur chacune d’elle est représentée une expression faciale permettant de travailler la compréhension des émotions en intégrant un côté ludique. Elles Conviennent notamment aux enfants présentant des troubles du spectre autistique ou rencontrant des difficultés pour l’expression des émotions (Merci à Hoptoys pour ces jolies balles)
Je vous présente donc M. inquiet, M. content, M. surpris, M. peur, M. triste et M. colère.
Ah les émotions 
!!!
Nous cherchons souvent à les refouler, à les nier, voire les minimiser… Souvent mal perçus et pourtant…Serions-nous des machines sans elles ?
Sont-elles utiles ?Tel un virus, seraient t’elles contagieuses ?
Déjà, sachez qu’il est normal et naturel de ressentir des émotions.
Elles viennent nous informer sur nos besoins personnels et nous informe sur notre bien-être ou notre mal-être.
Bien que nous ayons appris en grandissant à mieux les gérer et à mettre des filtres sur nos ressentis, ces expériences psychophysiologiques complexes et intenses peuvent nous pousser à adopter soudainement un comportement différent voire inadapté.
Mais chez l’enfant, comment ça se passe ?Tout se passe dans le CERVEAU !
Il est important de rappeler que le cerveau du jeune enfant est en plein développement
.La zone préfrontale qui contrôle les émotions et les troubles de l’humeur ne commence à maturer qu’à partir de 5 ans environ (chaque enfant évolue à son rythme bien évidemment), à savoir que c’est la dernière zone à se développer totalement (20 ans environ).
On peut donc considérer qu’avant cet âge, il n’a pas encore acquis la capacité à gérer seul ses ressentis émotionnels intenses.
Inhiber et raisonner s’acquiert autour de la 6ème année.Je prends un exemple d’une situation vécue, ce petit garçon qui semble avoir moins de 4 ans, il sanglote depuis plusieurs minutes. Un adulte s’approche de lui et lui demande : « mais pourquoi tu pleures ? » L’enfant incapable de répondre se mis à pleurer davantage. L’adulte lui répond : « si tu ne sais pas pourquoi tu pleures, c’est que tu n’as aucune raison d’avoir un tel comportement ! »
Alors personnellement, j’ai un avis face à une telle situation mais je suis curieuse de connaître le vôtre…Ne devrions-nous pas faire preuve d’indulgence en accompagnant l’enfant à accepter, accueillir et canaliser ses émotions, mettre des mots sur ce qu’il ressent plutôt que le réprimander ou ignorer ces débordements ?J’ai fait le choix dans mes pratiques professionnelles d’utiliser certaines méthodes pédagogiques comme l’approche Piklerienne créé par Emmi Pikler, et le « parler vrai » par Françoise Dolto…
Dont différents outils pédagogiques comme ces petites balles ou la musique.
Les instruments 
que je propose en atelier sont un bon moyen pour l’enfant d’extérioriser ses tensions. Les petites balles
sont également intéressantes pour le tout-petit car elles vont lui permettre de transposer de façon simple et claire ce qu’il ressent, tout en restant soutenu et accompagné par l’adulte : « mais que se passe-t-il dans mon corps ? »
On constate souvent chez le jeune enfant qui n’a pas acquis ou partiellement le langage à plus de mal à exprimer de façon posée ses propres émotions, d’où l’intérêt de mettre en place ces méthodes qui l’aideront à les accueillir avec plus de sérénité.
Ces « débordements émotionnels » peuvent ne pas être toujours compris par l’adulte. Il peut se sentir impuissant, démuni et éprouver lui-même des émotions fortes face à de tels agissements. Comment gérer ses propres ressentis tout en accueillant avec empathie et bienveillance les émotions de l’enfant? Toutes les études neuroscientifiques ont démontré que répondre à une émotion forte, par des cris
, des punitions et toutes autres humiliations est néfaste pour lui. L’enfant mémorise et comprend bien mieux ses actes s’il reçoit une réponse bienveillante face à ses agissements. Je serai ravie d’échanger avec vous sur le sujet et d’en apprendre d’avantages.
Merci d’avoir pris le temps de lire ces quelques lignes. Article par Marin ’Api Do.
